49,5 °C à Lytton en Colombie Britannique le 29 juin dernier, 54,4°C le 9 juillet dans la Vallée de la Mort californienne, 54°C le 29 juillet en Irak...
Demain est un autre four.
Il faut savoir que nos organismes humains ne sont pas préparés à endurer de tels records de chaleur. Des morts subites ont eu lieu lors de la canicule de juin qui frappait les villes canadiennes de Burnaby et Surrey, emportant 134 personnes. Un phénomène auquel la hausse du mercure n'était pas étrangère. Et cela ne saurait étonner qui a quelque notion des limites biologiques qui sont les notres en tant qu'espèce. La chose ne nous est pas réservée d'ailleurs : sur Terre peut d'animaux et végétaux résistent à des températures extrèmes, chaudes ou froides du reste.
Que faire alors que le réchauffement climatique se manifeste plus en plus ? Agir, certes, mais comment ? Passé le choc, on peut se mobiliser, rejoindre des groupes d'activistes pour sensibiliser encore et encore, et faire levier en soutenant des associations engagées telle "l'affaire du siècle". L'important est de ne pas rester sidéré dans une position d'impuissance. C'est non seulement important pour prendre soin de son équilibre mental mais aussi pour courir au secours de la planète en péril. Or tout la société civile, physiquement frappée par le réchauffement climatique, est directement concernée ; il lui appartient de faire entendre sa voix si elle veut se donner les moyens de ne plus subir.
Qui s'agrippe en silence au monde d'avant rêve sa vie. Pour autant, va-t-on devoir un jour se réveiller tous calfeutrés dans des villes sous terre pour n'avoir rien empêché de la tragédie climatique en cours ? Il faut avoir proprement les yeux fermés pour ne pas voir que tout change de génération en génération, jusqu'aux conditions de vie - surtout dans nos conditions de vie. Adepte du Zen, je sais l'impermanence des choses. Si personne ne songe à vivre en dehors de son temps, loin s'en faut qu'on accepte que rien ne sera plus pareil en termes d'insouciance modérée. Qu'on le veuille ou non, on est embarqués. Et c'est pourquoi nous sommes légion à tâcher d'empêcher l'irréparable. En effet, même si on prend soin de ne pas tout voir en noir, saute aux yeux de qui veut bien les ouvrir, l'insoutenable tendance du "déjà grave" à empirer.