Mesures en amont : on peut toujours rêver ?
- Le 03/01/2022
- Dans Crise écologique
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Des scientifiques relèvent d'ors et déjà de fort taux de pollution plastique dans l'atmosphère alpine, au coeur vif de cimes glacées, là où l'on aimerait à imaginer un toit du monde immuable, sourd aux exactions de la fourmilière la moins disciplinée du règne animal, l'humaine, affairée à commettre l'irréparable en plaine et dans les océans. Si aujourd'hui rien n'échappe plus à l'écocide généralisé, ce n'est pas faute de volonté acharnée ici et là pour désintoxiquer après coup ce qui peut l'être, c'est faute d'inventer un nouveau mode de vie -donc de pensée- responsable qui, notamment, suspende en amont l'émission de pollution.
Il n'y a pas de gestion de la crise climatique, il y a une gestion de ses effets les plus visiblement dévastateurs et immédiats. Comment expliquer l'indécente stratégie en cours, qui condamne également écosystèmes et populations civiles ? Partout le pouvoir en place se trouve péniblement distrait par le très prévisible désastre humain et écologique actuel, de sa sacro-sainte priorité économiste. Il en résulte une politique urgentiste, non-systémique et événementielle, en réponse éhontément concédée aux tragédies qui désormais nous emportent continûment.
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