Comment se déprendre de telles équations qui déterminent négativement notre façon de penser la pause ? Examinons juste cette dernière association d'idées : "si la vie de tous les jours équivaut à du mouvement, alors tout arrêt expose à la mort". Qu'en est-il en vérité?
La vie d'un simple point de vue biologique, est bien mouvement, mais s'articule sur de la respiration. On a coutume de tout représenter ainsi, avec deux faces, l'une ascendante, l'autre descendante, l'une positive, l'autre négative. Ainsi la respiration, la vôtre, celle des vagues de la mer, du jour suivant la nuit, contient un temps où finit le premier mouvement pour être remplacé pour le suivant.
Voyez ce temps de faux arrêt comme un sas, un pôle neutre, un lieu de récupération, où se ramasse l'énergie pour se relancer plus vive encore. Plus vive encore! La pause vitalise, vivifie, régénère. Elle est tout le contraire de la mort. Ce n'est pas un état passif, c'est un travail silencieusement actif, une dynamique cellulaire, une réparation nécessaire pour tout votre organisme.