Où trouver la meilleure politique sanitaire face au Coronavirus ?

Le 15/01/2022 0

Dans Crise sanitaire

Y a-t-il un endroit où il fait meilleur vivre par les temps pandémiques qui courent ?

Comment comprendre les écarts remarquables entre les politiques sanitaires retenues et leurs succès variables ?

 

où partir pour fuir la Covid ?

Le yoyo des espoirs

La Chine, point de départ de la pandémie, ne s'est toujours pas débarrassée de la Covid-19. On a cru la Grande-Bretagne sortie d'affaire avant que le virus n'y reprenne de plus belle. Les Français escomptent à chaque printemps en avoir terminé avec la crise du coronavirus et déchantent dès que revient l'automne. Partout, les gouvernements tâtonnent, tentent une politique sanitaire, mettent en place un protocole puis en changent. Le monde entier essuie ainsi des revers en échouant à contrôler un virus qui mute. Pas un endroit n'est épargné, ou s'il l'est, cela ne dure pas. Pas un endroit qui ne rechute non plus. Si bien qu'aucune destination n'est désormais sûre. Les vacanciers audacieux qui ont profité de miraculeuses escapades exotiques en 2 ans s'estiment souvent chanceux d'en être revenus indemnes juste avant que la vague pandémique n'emporte aussi les îles les plus paradisiaques. D'autres ont enduré les conditions drastiques voire éprouvantes de quarantaines loin de chez eux et des leurs. C'est que chaque pays y va de sa gestion de la crise sanitaire qu'a provoqué le coronavirus en se répandant de par le monde en 2020.

la planète aux prises avec la Covid-19

Des protocoles changeants face à un virus qui mute

quelle stratégie est la meilleure ?

En matière de politique sanitaire, on observe de grands écarts sur fond de consensus. Au tout début de la pandémie, on a vu avec stupéfaction les rues chinoises se vider, nettoyées au karsher par des employés revêtus de combinaisons dignes des accessoires d'un film de science-fiction qui mettrait en scène une catastrophe nucléaire. Les surfaces étaient systématiquement traitées et les populations confinées au pays où a fait irruption le coronavirus. Les confinements se sont enchaînés. L'Europe a emboîté le pas à la Chine avant d'être suivie par toute la planète, s'inspirant de mesures radicales qui ne sont plus majoritairement en vigueur aujourd'hui. La distanciation sociale s'est généralement imposée en revanche ainsi que le port du masque. Mais si les gouvernements expriment à ce sujet un avis consensuel, les populations se divisent sur la légitimité de tels moyens de protection. Il en résulte beaucoup de fantaisie dans les pratiques usuelles, notamment sur la façon adéquate d'ajuster le masque au visage. Si la vaccination demeure la grande solution avancée par les grandes instances médicales chargées du dossier en vue d'obtenir une imunité collective, là aussi, l'impopularité de la mesure contrarie fortement son application. Les injections se multiplient, d'aucuns craignant que les doses aussi.

"Vérité en deça des Pyrénées..."

Le problème n'est pas tant que les gouvernements avancent à tâtons, la situation étant inédite. On se doute bien qu'il n'existe aucun mode d'emploi disponible pour un chaos tel que celui que nous vivons à cause du coronavirus. Et bien malin qui donnerait des leçons au politique en matière sanitaire sans être expert, d'autant que chaque contexte gouvernemental est unique, alors comment dire qui a raison ? Les résultats pourront être parlants sur la durée.

Ce qui frappe mon attention, c'est néanmoins la très grande variation qu'on peut observer entre les choix retenus ici ou là face au même défi. Ainsi si vous vous rendez à Hong-Kong ou en Chine, vous devrez respecter des consignes extrêmement contraignantes. L'isolement vis-à-vis du reste du monde infecté y est encore largement préconisé, au risque de conséquences évidentes qu'assument ces pays asiatiques. Cependant l'expérience exceptionnelle qui a valu de confiner 4, 5 milliards d'humains au printemps 2020 n'est sans doute pas réitérable pour des motifs économiques. En admettant qu'elle soit retentée, serait-elle décisive pour parvenir à éradiquer le virus ?

En France, un des pays en provenance desquels Hong-Kong refuse les voyageurs, on tient bon pour ne pas reconfiner et les frontières ne sont pas fermées ; intra muros, les enfants vont encore à l'école et la vie économique continue avec un peu plus de télé-travail, pendant que les hôpitaux croulent sous les nouveaux cas de Covid. Il est vrai que plus de 77% des Français sont vaccinés contre 62% des Hongkongais. Or, avec presque 90% d'habitants vaccinés, la Chine n'hésite pas à mettre en ce moment la population en quarantaine, ainsi à Anyang, une ville comptant pas moins de 5 millions d'habitants, ni à confiner jusqu'à 13 millions de personnes comme à Xi'an. Il est significatif que la stratégie chinoise "Zéro Covid" ait néanmoins tant de mal à faire ses preuves : on en vient à se demander si le monde entier devra se résoudre à vivre avec le virus.

Si c'est le cas, un nouveau défi se posera à l'humanité : celui de l'adaptation de milliards de personnes à un mode de vie - ou de survie- où le contact est le plus possible réduit. Voilà qui relève d'un impensé - sinon d'un impensable- dans notre histoire. Heureusement l'incertitude qui règne par les mêmes temps qui courent invite à raison ainsi qu'espoir garder.

vivre avec le coronavirus ?

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