A quand l'effondrement ?

Le 26/02/2022 0

Dans Crise systémique

 Sur la  pendule annonçant l'effondrement de notre civilisation pour minuit,

il est actuellement minuit moins 75 secondes.

tic tac

 

 

 

En prenant mon café, je réalise que l'heure tourne, à peu près aussi imperceptiblement que ma cuillère lascive au fond de ma tasse, mais sûrement !

Et je ne pense pas qu'à celle qui m'amène à toute allure vers mon premier rendez-vous de la journée - si bien que j'ai intérêt à avaler vite fait mon café brûlant- mais aussi à celle qui sonne l'urgence absolue à échelle internationale.

Car il existe une pendule de l'Effondrement...

Un certain Bulletin of the Atomic Scientists la remonte tous les ans.

Non, non, on ne se trouve pas là en face d'une sombre secte d'allumés exorcisant leurs vices en dansant sous la lune, c'est très sérieux. Alors de quoi s'agit-il ?

L'idée est de matérialiser où nous en sommes sur Terre face au danger que tout s'effondre : en imaginant que cela se produirait à minuit, seules 75 secondes en ce début d'année 2022 nous en séparent. Un compte à rebours qui s'accélère avec la guerre russo-ukrainienne.

 

en retard

Indépendamment de ce nouvel événement critique, Rachel Bronson, la directrice de la communauté scientifique en question, estime que si l'on veut bien tenir compte des facteurs conjugués des Fake News et du dérèglement du climat, qui sont venus s'ajouter au classique risque nucléaire planant au-dessus de nos têtes depuis la Guerre Froide, « nous sommes entrés de fait dans une période que nous appelons le nouvel anormal ».

Soit ! Que répondre maintenant à cela ?

Sans prendre ses jambes à son cou vers une lointaine contrée encore épargnée par la folie humaine s'il en est et où le temps se sera de préférence arrêté en été, ni s'effondrer dans l'instant qui suit la nouvelle, s'entend...

 

 

C'est bien la problématique qui m'inspire le présent blog, après m'avoir portée au long de mon livre récemment édité, Quand tout s'effondre.

Et voilà que, tout à ces graves considérations, me revient au beau milieu d'un article, en reposant ma tasse de café, ce mot d'une sagesse depuis inégalée du Petit Prince imaginé rencontré par Antoine de Saint-Exupéry : « Moi, se dit le petit prince, si j'avais 53 minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine.»

Puissions-nous tous, l'urgence surmontée, parvenir à ralentir assez pour nous ouvrir à ces durées contemplatives !

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