Quelques mots de l'auteur

Bonjour et bienvenue ! Merci pour l'intérêt que vous prêtez à mon travail en me rendant visite sur ce blog !

J'ai souhaité vous adresser quelques mots pour me présenter à vous.

Et d'abord, voici une photographie pour mettre un visage et une silhouette plus précis sous le nom de Catherine Verne.

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Bio

De l'esprit au corps : des années de jeunesse à m'"incarner".

D’abord philosophe de formation, j’ai donné mon premier cours de métaphysique en classes préparatoires à 23 ans avant de choisir à la trentaine une voie professionnelle thérapeutique, pour approfondir une tendance à l'écoute spontanée de mes étudiants entre chaque amphi. Une formation résolument psycho-corporelle a retenu mon intérêt, histoire de quitter les sphères exsangues des Idées, où l’on risque de finir par se prendre pour un pur esprit désincarné et coupé des réalités.

Je souhaitais aussi me tourner vers le corps afin d’être en capacité de comprendre et soulager les troubles psychosomatiques. J'ai aussi suivi tous les tests psychologiques requis pour m'assurer de ma propre santé mentale, histoire de vous épargner de vous retrouver entre les mains d'une psychopathe. Ma certification en poche et ma soutenance validée, je me suis lancée de mes propres ailes, rassurée par mon superviseur des débuts, un psychologue merveilleux de générosité et de rigueur. Je ne remercierai jamais assez ce tuteur expérimenté qui m’a appris notamment à ne pas succomber à ce qu’il appelait « le syndrome du sauveur Jésus-Christ » à chaque fois que quelqu’un me confiait un tourment.

( Entretemps l’événement de la maternité m’avait déjà ancrée au plus vif des ressentis et enseignements corporels ! De quoi faire atterrir sur terre un bon coup l’ectoplasme pensant le plus éthéré et l’intello la plus tête en l’air, croyez-moi ! Pour sa radicalité, je recommande même le traitement à qui désespère de « s’incarner ». )

Bref, ce sont ces deux racines qui nourrissent toujours mon approche: le sens de l’analyse et du questionnement abstrait d’une part, le contact concret avec la souffrance et la pratique vive du soin de l’autre. Le travail proposé dans mon accompagnement s’adresse donc autant au corps qu’à l’esprit, afin de mobiliser toutes nos ressources psychiques.

 

 

Mon parcours professionnel de thérapeute

Pour ceux que cela intéresse en détail, et la curiosité est respectable, j’ai exercé en cabinet libéral après m’être formée en psychothérapie à médiation corporelle auprès d’une école parisienne. Je me souviens qu’à l’époque de mon lancement, j’avais aussi sollicité naïvemement une aide d’ordre économique, appelée « aide à la création d’entreprise », qui m’a été refusée parce qu’on ne voyait pas comment je ferais du chiffre dans le bled paumé où je m’étais enterrée. J’ai cependant commencé mon activité avec la ferveur déterminée du débutant et en montant modestement d’abord un cabinet dans un des corps de bâtiment que j’occupais au cas où mon projet ne marcherait pas. Puis j’en ai ouvert un autre dans une petite ville de la vallée voisine car je pouvais en payer le loyer à ma grande surprise dès le terme de la première année et que l’hiver, il neigeait trop pour qu’on parvienne entier chez moi en pleine forêt, même si quelques courageux affrontaient vaillamment les éléments pour me rejoindre en séance contre toute attente et auxquels je voue une gratitude éternelle - puis un troisième, situé dans une plus grosse ville, cette fois touristique, encore trois ans plus tard.

(En relatant ce parcours avec recul, je me rends compte que je pourrais rédiger un guide à l’intention de ceux qui pensent que faire son trou est réservé aux élus, aux bien lotis ou que sais-je. Ayant allègrement démissionné de mon poste d’enseignante, je partais de presque rien avant d’inscrire mon entreprise au registre- et personne ne croyait en mes chances là où je voulais exercer. Je soupçonne ma mère d’avoir brûlé des cierges pour que l’homme de ma vie qui viendrait me sortir de cette ornière en m’assurant pain et logis, s’arrête enfin, fût-ce à cause d’un pneu crevé, pile devant mon hameau enneigé, dont le meilleur GPS à l’époque ignorait l’insignifiante existence. Mais j’ai fait mon petit bonhomme de chemin ! Et toute seule, sans dépanner de conducteur égaré. Comme quoi, n’écoutez pas les rabat-joie, mais votre coeur. Rien n’est impossible aux tendres ! )

L'envie de m'engager et transmettre mon savoir-faire à 55 ans

Quoi qu’il en soit, de ces satisfactions renouvelées que m’a procurées ce métier, j’apporte désormais de la mobilité et de la souplesse à ma pratique en cabinet, via ce blog et autre bénévolat, notamment en ligne. Je concilie ce faisant mes deux passions professionnelles.

En tant que thérapeute, la méthode que j’ai mise au point ( cf le guide que je viens d'écrire, paru aux Editions Libre& Solidaire ) allie du coup la rigueur analytique du professeur de philosophie et les techniques actives de la praticienne sur le terrain. Ici comme dans mon essai intitulé "Quand tout s'effondre", dans ma contribution au livre "Ce que nous dit la crise du coronavirus" ou lorsqu'un magazine m'interviewe, j'analyse la crise psychique actuelle depuis ce bagage trans-disciplinaire.

Forte de ce double éclairage, je crois notre psychisme naturellement constitué pour nous assurer les ressources nécessaires à la résolution d'une crise. Je ne fais pas que le croire en théorie : je l’ai observé réellement. (Cela dit,  je suppose que vous n’ avez pas quatre heures devant vous pour que je vous détaille mon point de vue à ce passionnant sujet - et ne dites pas « mais si ! » trop vite, je serais intarissable ! )

Puissions-nous, nombreux, passer ce message confiant et sincère de par le monde.

 

Au plaisir d'une rencontre si vous prolongez cette visite d'une prise de contact pour venir à mon cabinet ou travailler avec moi en ligne.

Prenez soin de vous,

Catherine Verne.

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