Comment chasser les idées noires ?

Dans cette période de crise mondiale, difficile parfois de ne pas broyer du noir.

L'anxiété, la dépression, la bipolarité entre autres troubles, mais aussi une déprime plus ordinaire

en réaction aux tensions ambiantes actuelles, agitent le mental d'obsessions et autres pensées négatives, voire d'envies suicidaires.

Voici quelques conseils pour gérer ces états quand ils deviennent nerveusement insupportables.

quand le mental s'emballe

Première règle : gardez à l'esprit que vous ne devez pas croire aveuglément tout ce que vous raconte votre mental. Notez-vous ce pense-bête quelque part, affichez-le en fond d'écran, bref, vigilance !

Comment cela se fait-il ? Sous la pression de tensions répétées, comme c'est le cas en ce contexte usant de crise pandémique, notre raisonnement peut se fausser, notre psychisme subit des perturbations cognitives et émotionnelles. Or, son mot d'ordre en un mot est de toujours prendre en charge notre sécurité, fût-ce en convoquant des sortes de gardes du corps un peu trop musclés. Ces derniers se mettent alors à l'oeuvre sous la forme d'un hyper contrôle dont les effets excessifs ne tardent pas à se manifester : par exemple on va se sentir obsédé par des peurs, céder à des attaques de panique, se voir aux prises avec une anxiété qui n'est que la forme tyrannique, disproportionnée, d'un souci de protection psychique maximale. Résultat, on ne pense qu'au pire sans répit. Si ce n'est pas cela vivre, ce n'est pas cela non plus prendre soin de soi. Cette dernière charge ne doit pas s'accompagner de tensions... pour lutter contre des tensions. Ce serait contre-productif.

Soyez donc en alerte aux signaux qui témoignent d'un emballement en vous des instances psychiques destinées à assurer votre équilibre nerveux face à l'adversité. Faire plutôt la sourde oreille n'est généralement pas la plus judicieuse attitude, les signaux risquant de se renforcer à la longue. Il va falloir rectifier le tir.

Seconde règle : une fois identifié cet emballement, pour prendre soin de vous, recourez à un arsenal de dispositifs doux, ne serait- ce que des techniques anti-stress. (Vous en trouverez sur ce site si vous n'en avez pas sous le coude.)

Que faire concrètement ? C'est le moment de vous mettre à méditer, ou au moins vous relaxer et vous distraire, vous proposer de quoi vous faire rire, sortir prendre l'air etc. Pas d'états d'âme à ce sujet, mettez simplement en place des activités qui pourront venir contrebalancer la tendance anxieuse ou le glissement dépressif en cours. Pour commencer listez-les tranquillement, puis programmez-les dans votre planning, avec discipline. Si les symptômes ne disparaissent pas ou que des envies suicidaires vous mettent en danger, il faut néanmoins consulter un thérapeute : par les temps qui courent, nombre de pathologies mentales se déclarent, parfois même c'est la Covid-19 qui laisse des séquelles psychologiques.

Ajustez votre auto-surveillance : Ni trop, ni pas assez !

Cela dit rassurez-vous, la plupart de nos troubles actuels, tels l'insomnie, l'irritabilité, la déprime, sont réactionnels au contexte actuellement stressant, et donc passagers. Patience et bienveillance ! Il y a une vie après tout ça. Autant que ce soit le plus vite possible en oeuvrant dans ce sens !

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