Tout ce préliminaire posé, passons à l'acte. Mais aucun acte posé dans un état d'esprit anxieux ou nerveux ne voit son efficacité garantie.
C'est parti, de quoi a-t-on besoin pour être complet ? De méthode, patience, tolérance, et humour. Comment renforcer ces aptitudes en vous ?
Pour ce qui est de la méthode, on peut écouter l'enfant qui, intuitivement, fournit des indices concernant l'approche avec laquelle il sera le plus à l'aise: c'est un auditif, un lent, un imaginatif etc. On se met à sa portée, on ne lui demande pas d'être un autre. A l'heure des réseaux sociaux, il est en outre aisé de trouver à s'inspirer de parents et professeurs solidaires; ils publient des tutos pleins de conseils avisés sur le net pour la bonne cause. Des forums accueillent les incertitudes, les doutes de parents désorientés ou qui l'ont été avant vous. Parce que tout le monde est plus ou moins dans la même galère, n'hésitez pas.
La patience est une qualité que vous n'êtes pas obligé d'avoir d'emblée, et cela ne fait pas de vous un mauvais parent. Prévenez que vous en manquez, sincèrement mais sans vous flageller. La volonté, l'attention, la douceur la remplaceront auprès de votre enfant, qui sait distinguer quelqu'un qui s'investit de quelqu'un qui le néglige. Et après tout, cette patience, vraiment, vous fait-elle défaut? Pour quelles activités de loisirs ou professionnelles en disposez-vous? Essayez de trouver une motivation analogue à celle qui vous anime alors, pour réussir votre accompagnement scolaire. Peut-être vous surprendez-vous à devenir patient à la faveur de cette crise.